– Booonjour à tous, il fait beau aujourd’hui à la Baule et il flotte un petit air de vacances sur la caravane du Tour. Le départ a lieu au nord de la grande plage, une belle anse de 8 km entre la station balnéaire huppée de Pornichet et Le Pouliguen. Les juilletistes vont pouvoir admirer le départ avant que le peloton ne file plein est dans les terres, en traversant les marées de Grande Brière. L’arrivée à Sarzeau se jouera surement au sprint où les spécialistes vont s’affronter en arrivant sur le Golfe du Morbihan.
– Et nous aussi on va pouvoir admirer quelques juilletistes mon Jean-Mi, il me semble que certaines méritent de faire 200km sous le cagnard !
– Moui, enfin, Lolo… C’est un peu déplacé, nous sommes là pour la beauté du sport, pour la petite reine.
– Bah une p’tite reine je viens juste d’en voir passer une, je sais pas si elle aime le sport, mais question beauté elle est servie.
– Merci Laurent, mais laissons la parole à Paulo, il n’y a pas une église à La Baule ?
Le Santa Clara
La plage de la Baule fait plus de 8 kilomètres de long entre les communes de Pornichet et du Pouliguen, sur l’anse que l’on appelle astucieusement “baie du Pouliguen”. Le long de la promenade on peut admirer, ou cracher, selon ses goûts, sur l’architecture des immeubles collectifs construits dans la seconde moitié du 20ème siècle. Le Santa Clara, surnommée “La Vague” est le plus connu d’entre eux, c’est le spot idéal pour siroter une Margarita en matant le couché de soleil. Ca reste le soleil de Loire-Atlantique, pas la Californie.
Redon berceau de la Bretagne ?
Redon est fondée en 832, lorsque le moine Conwoïon y bâti une abbaye. Son pote Nominoé, sorte de préfet de Bretagne de l’époque avec un nom d’enfant hipster, soutenait ce projet stratégique et prenait ses distances avec le royaume de Charles le Chauve. Un peu plus tard, en 845, lors de la « Bataille de Ballon » les troupes de Nominoé battent celles de Charles le Chauve, cette bataille marque l’indépendance de la Bretagne. Chez deux degrés nous prévoyons une hausse de 500% de l’occurrence de ce prénom dans les 5 prochaines années, attention Timéo, Louis et Séraphin, Nominoé arrive en force !
– Ultime journée avant un lundi de repos bien mérité pour le peloton. Et ce sera d’autant plus mérité que la traversée de l’Aubrac ne sera pas une partie de plaisir. Début et fin d’étape sont accidentés, de part et d’autre du plateau de l’Aubrac qui va obliger les coureurs à pédaler en altitude, dans des conditions climatiques incertaines. Il parviendront finalement dans la capitale du Velay : Le Puy dont l’une des spécialité est la verveine… ce qui ne vous fera pas de mal pour la journée de repos Lolo.
– Haha, t’es dur avec moi Jeannot, mais apparemment t’es pas au courant qu’ici le verveine est une liqueur ! J’avoue qu’hier je t’ai un peu laissé te démerder, les vins de Gaillac ça incite plutôt à la sieste. Je pense qu’avec ce profil, ça va barouder dès le début d’étape et, si ça ne suffisait pas, le final sera le coup de grâce pour puncheurs. On va bien s’amuser et on se fera une verveine à l’arrivée, promis.
Courtol
Au tournant des XIXe et XXe siècle, la région du Puy-en-Velay fut arpentée par un personnage à la limite du légendaire : Courtol. A l’époque, l’administration offrait des récompenses pour la capture de vipères, considérées comme des animaux à éradiquer. A l’instar de Crocodile Dundee chassant les reptiles australiens, Courtol se rendit célèbre en étant le plus grand chasseur de vipères de son temps. Il était capable d’en tuer plusieurs milliers par an et, élégance ultime, il se confectionna un costume en peau de serpent ! Se croyant immunisé contre le venin, il finit tout de même par succomber à une morsure. #Fail
Les puys
Le terme puy recouvre des reliefs ou montagnes au profil arrondi utilisé essentiellement pour désigner des monts du Massif Central, le point culminant du massif étant le Puy de Sancy qui s’élève péniblement à 1885m. En effet, Le Massif central fait partie des montagnes françaises de seconde zone, au même titre que les Ardennes et le Massif armoricain, c’est une vieille montagne toute rabougrie qui remonte à l’époque hercynienne. Et quand t’es un massif montagneux classé dans la même catégorie que le massif armoricain, c’est pas glorieux, on va pas se le cacher !