Étape 9 : Nantua – Chambéry

– Les organisateurs du Tour ont réservé une 9e étape hors norme aux coureurs avec trois cols hors catégorie. Une étape largement inédite puisque le col de la Biche sera une découverte, tout comme le versant par lequel ils vont emprunter le Grand Colombier, et aucun coureur en activité n’a eu l’occasion de gravir le Mont du Chat, absent du Tour depuis 1974. Cette jurassienne s’annonce grandiose. Probablement un parcours appelé à devenir un classique.

– Ah ça… j’espère bien que ça va flinguer dans tous les sens. Aujourd’hui pas de roupillon, j’ai même prévu une bouteille vide en cas de besoin ! J’aime tout dans cette étape, le grain de la route, légèrement défoncée par endroit, l’odeur des hêtres mêlée au goudron fondu, les paysages… tu vas voir qu’entre les panoramas sur la vallée du Rhône et le lac du Bourget, tous les vieux vont être devant leur télé, on va pulvériser l’audimat ! Tout ce que j’espère c’est que les favoris feront le job, ils n’ont pas intérêt à se planquer et à rester dans les roues…

Le mont du chat

La simple évocation du Mont du Chat vous aura logiquement donné l’envie de regarder des vidéos de chatons. Mais attention, une légende en fait le repaire du Chapalu, petit chat devenu monstrueux… ou conçu suite au viol d’une fée par un lutin, selon les versions. Le Chapalu aurait été une forme de chat-garou mangeur d’hommes et hantant les contreforts du Jura. Rassurez-vous, toujours selon la légende, le roi Arthur serait venu le buter il y a longtemps.

Grupetto

Contrairement à la majorité des emprunts linguistiques à nos amis transalpins le mot “grupetto” ne désigne ni une spécialité culinaire, ni une discipline artistique ou un vêtement bien coupé. Le grupetto est une organisation parallèle qui permet aux grégarios et sprinteurs du peloton de rallier l’arrivée de l’étape à leur rythme dans les délais impartis. L’objectif étant d’arriver à bon port sans trop se fatiguer, le jargon cycliste à jugé bon d’employer un mot italien.

Olivier Giroud

Olivier est un footballeur natif de Chambéry évoluant sous les ordres d’Arsène Wenger dans l’équipe anglaise d’Arsenal. Après avoir conquis un titre de champion de France avec Montpellier (sic) il s’exila outre-manche où il est rapidement renommé Olivier Giwoux par les supporters locaux. Comme Arnaud Démare et Nacer Bouahnni, Olivier est en concurrence pour le titre de meilleur attaquant français avec Karim Benzema et il s’arrange toujours pour faire ses meilleures performances sous les couleurs nationales.

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