Étape 8 : Dreux / Amiens Métropole

– Magnifique ambiance ici à Dreux pour le départ du Tour en ce Samedi 14 juillet, quel plaisir d’accueillir les coureurs pour la fête nationale ! Qui plus est à la veille de la finale de Coupe du Monde face à la Croatie.

– Oui, et on a bien profité du bal des pompiers hier, c’était sympa ! Pour la petite anecdote je peux vous assurer qu’il n’y a pas que Sagan qui maîtrise le wheeling ici ! Hier soir j’ai vu pas mal de roues arrières dans le quartier de Bâtes, on a bien rigolé avec les gamins.

– Merci Lolo, mais nous vous avons cherché toute la nuit à l’hôtel, c’est pas très professionnel. En tous les cas nous invitons tous les téléspectateurs à venir à Dreux pour visiter la chapelle royale Saint-Louis. C’est la nécropole de la famille d’Orléans et c’est un édifice vraiment magnifique.

– Ah ouaip, bah nous aussi on a été royaux hier, on a fait des 6 feuilles royaux avec un peu de shit, un peu de weed, tout cela accompagné d’un bon Bourbon !

– Merci Laurent… Revenons plutôt à la course, un 14 juillet avec une arrivée d’étape à Amiens, la ville de naissance du Président Macron, c’est assez inédit !

– Oui c’est vrai, on espère que les Français vont pouvoir s’illustrer, quel dommage que le champion de France ne soit pas présent sur la route du Tour pour faire honneur au maillot.

Le château d’Anet

A la sortie de Dreux, c’est la petite bâtisse que le roi Henri II de France fit construire au XVIe siècle pour sa favorite Diane de Poitiers. Diane fut tout d’abord la préceptrice d’Henri II avant de devenir sa favorite malgré son mariage avec Catherine de Medicis. Pour cette femme de vingt ans son aîné, il n’hésita pas à faire construire un château sans rien demander à Cathy. À la place de Brigitte, on pourrait penser qu’Emmanuel la joue vraiment petit-bras avec son projet de piscine au fort de Bregançon.

Faire l’accordéon (R.I.P Yvette Horner)

Synonyme de faire l’élastique, faire l’accordéon signifie être en ballottage entre 2 groupes de coureurs : par exemple entre l’échappée et le groupe de poursuivants, ou entre le peloton et le grupetto. En bref, cela revient à être trop en canne pour le deuxième groupe, et pas assez pour suivre l’allure du premier… et c’est chiant. Un peu comme être le meilleur footballeur d’une équipe qui joue le maintien ou la plus jolie fille de Picardie.